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Dans la suite du zonage en aires urbaines de 2010, le nouveau zonage en aires d’attraction des villes 2020 définit l’étendue de leur influence sur les communes environnantes, en ce qui concerne la population et l’emploi.
Le zonage en aires d’attraction des villes :
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes, mesurée par les déplacements domicile-travail. Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi ainsi que d’une couronne constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle.
Au sein du pôle, la commune la plus peuplée est appelée la commune-centre. Cette approche fonctionnelle de la ville permet d’étudier les disparités territoriales selon deux dimensions : la taille de l’aire et la distinction entre centre et périphérie. Les aires d’attraction des villes sont des entités économiques cohérentes : une politique publique ciblée sur un pôle pourra avoir des conséquences sur l’ensemble de son aire d’attraction.
La définition des aires d’attraction des villes est cohérente avec les concepts européens et internationaux. Ainsi, les plus grandes aires coïncident avec les ‘cities’ et ‘aires urbaines fonctionnelles’ utilisées par Eurostat et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) pour analyser le fonctionnement des villes. Le zonage en aires d’attraction des villes facilite ainsi les comparaisons internationales et permet de visualiser l’influence en France des villes étrangères.
En 2010, la Vendée comporte 5 aires urbaines : La Roche- sur-Yon, Les Sables-d’Olonne, Challans, Les Herbiers et Fontenay-le-Comte.
59 communes de Vendée (21 %) sont rattachées à l'une des 5 aires urbaines identifiées par l'Insee comme présentes sur le département.
Sur le territoire métropolitain, on dénombre 230 grandes aires urbaines, 126 moyennes aires et 415 petites aires.
Dans les Pays de la Loire, ce découpage dénombre 16 grandes aires urbaines, 10 moyennes aires et 42 petites aires.
L’objectif du zonage en aires urbaines 2010 est d’avoir une vision des aires d’influence des villes (au sens des unités urbaines définies par l’Insee) sur le territoire. Ce zonage est basé sur les données 2008 du recensement de la population et plus particulièrement l’emploi et les déplacements domicile-travail.
La méthode d’élaboration de ce zonage consiste dans un premier temps à retenir les unités urbaines de plus de 1500 emplois, qualifiées de pôles. Parmi ces derniers, on distingue les grands pôles urbains (unités urbaines de plus de 10000 emplois), les moyens pôles (unités urbaines de 5000 à 10000 emplois) et les petits pôles (unités urbaines de 1500 à 5000 emplois).
La seconde étape consiste à définir les couronnes des grands pôles urbains, c’est-à-dire l’ensemble des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % des actifs résidents travaillent dans le pôle et les communes attirées par celui-ci, par un processus itératif. L’ensemble constitué par un grand pôle urbain et sa couronne est appelé « grande aire urbaine ».
Certaines communes rurales ou unités urbaines ne sont pas attirées par une seule aire urbaine, mais par plusieurs. On définit le concept de communes multipolarisées des grandes aires comme les communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % des actifs résidents travaillent dans plusieurs grandes aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec aucune d’entre elles. L’ensemble constitué par les couronnes des grands pôles urbains et les communes multipolarisées des grandes aires constituent l’espace périurbain.
On définit par ailleurs les couronnes des moyens pôles et des petits pôles de la même manière que les couronnes des grands pôles. L’ensemble formé par un moyen pôle et sa couronne est appelé « moyenne aire » et l’ensemble formé par un petit pôle et sa couronne « petite aire ».
Parmi les communes rurales non présentes dans les grandes, moyennes et petites aires et qui ne sont pas multipolarisées des grandes aires, on détermine les « autres communes multipolarisées » dont au moins 40 % des actifs résidents travaillent dans au moins deux aires.
Les communes restantes sont nommées « communes isolées hors influence des pôles ».