La Vendée compte 14 zones de production de coquillages et 4 ports de pêche, répartis autour de 2 bassins conchylicoles :
Chaque bassin a plutôt conservé ses spécificités historiques : la baie de Bourgneuf et Talmont orientés vers l’ostréiculture et la baie de l’Aiguillon vers la mytiliculture.
En Vendée, 785 ha sont exploités pour la production de coquillages par 264 entreprises générant 1 376 emplois.
Nous comptons 1 869 concessions ostréicoles produisant annuellement 7 000 tonnes d’huitres et 2873 concessions mytilicoles produisant annuellement 3 800 tonnes de moules.
Par ailleurs, des concessions sont également attribuées pour d’autres coquillages : palourdes, bigorneaux, coques, crustacés ou poissons.
Le secteur, largement constitué d’exploitations individuelles (86%), a vu ses effectifs fondre de 23% ces 10 dernières années. La situation s’est stabilisée depuis les 5 dernières années.
La Vendée est le 1er département en termes d’échanges intra-communautaires et d’exportation de naissains d’huîtres vers des pays tiers.
L’ensemble des zones professionnelles de production fait l’objet d’un classement sanitaire, défini par arrêté préfectoral. Le classement sanitaire définit les règles d’exploitation et de vente des coquillages.
Celui-ci est établi sur la base d’analyses des coquillages issus de ces zones suivies par IFREMER :
Conchyliculture : élevage de coquillages comprenant l’élevage des moules (mytiliculture), huîtres (ostréiculture), palourdes et coques. Elle est la principale branche de l’aquaculture française.
La surveillance de l'eau