Avec un littoral de 255 km et deux îles, le département de la Vendée possède une forte identité maritime, générant de l’activité économique.
La Vendée compte 3 ports de pêche équipés d’une criée à savoir Les Sables-d'Olonne, l'Herbaudière (Noirmoutier) et Saint-Gilles-Croix-de-Vie. En 2017, 14 365 tonnes ont été débarquées pour les criées vendéennes.
Il existe également 8 points agréés pour le débarquement de produits de pêche maritime en vue de leur première mise sur le marché.
En 2016, 235 navires de pêche sont immatriculés en Vendée. Cela représente environ les 2/3 de la flotte régionale et 6% de la flotte française. La flotte est vieillissante : les 2/3 ont plus de 20 ans. Elle est composée majoritairement de métiers polyvalents et de chalutiers. L’activité est essentiellement artisanale avec des navires de petite taille pratiquant une activité saisonnière, armés pour l’essentiel à la petite pêche, c’est-à-dire des navires s’absentant du port pour une durée inférieure ou égale à 24h. Si de 2001 à 2010, près de 30% de la flotte a disparu, depuis, le nombre de navires diminue moins rapidement.
En 2016, on compte environ 684 marins pêcheurs professionnels dont 5% sont des femmes. Cet effectif est vieillissant : 60 % d’entre eux ont plus de 40 ans. Après plusieurs années de forte contraction des effectifs, ils sont désormais en légère diminution.
En 2017, 14 365 tonnes de poissons ont été débarqués dans les ports vendéens, pour une valeur de 69 millions d’euros. Cela porte la Vendée, au niveau national, au 6ème rang en quantité de produits (7%) et au 3ème rang en chiffre d’affaire (9%). On note que 60 % de l’activité de pêche est captée par le port des Sables d’Olonne.
La sardine, la sole, le bar, la seiche et le merlu constituent les espèces principalement débarquées en Vendée. La sole, espèce phare du département, et le bar, sont les deux espèces débarquées à forte valeur ajoutée (37 % des apports en valeur).
En 2016, 143 permis nationaux de pêche à pied professionnelle ont été délivrés par la DDTM. Ces professionnels exploitent essentiellement la palourde et la coque.