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Les migrations domicile-travail, appelées déplacements pendulaires, mobilités pendulaires ou alternantes sont les déplacements journaliers de la population entre les lieux de domicile et les lieux de travail ou de scolarité.
En 1975, les migrations alternantes concernaient 43 000 vendéens, en 2018 elles concernent 177 774 vendéens. Ces migrations ont augmenté plus vite que la population active.
Ce phénomène est caractéristique de la dissociation entre les zones d’activités (centre-ville, pôle d’activités) et les zones d’habitations en périphérie (banlieues, espaces péri-urbanisés).
Dans le département, les migrations quotidiennes sont plus importantes en volume en périphérie des principaux pôles d’emplois : La Roche-sur-Yon Agglomération, Challans, Les Herbiers et sur l’axe La Roche / Les Olonnes, pour autant les espaces ruraux connaissent aussi d’importants flux pendulaires.
Certains pôles économiques des départements limitrophes, particulièrement avec Nantes, Cholet, Niort et La Rochelle exercent également une attraction sur le territoire Vendéen.
La répartition équilibrée des migrations pendulaires sur l’ensemble du territoire illustre également un territoire faiblement polarisé et une répartition équilibrée des emplois et atteste aussi d’un développement équilibré du territoire.
En 2018, 64,9 % des actifs en emploi exercent leur activité en dehors de leur commune de résidence.
La Vendée est un département où le nombre de navetteurs a beaucoup augmenté (+ 0,5 % en moyenne chaque année entre 2006 et 2016 ), la proportion est ainsi passée de 60 % à 64 % en 15 ans.
La déconnexion de plus en plus fréquente du lieu de travail et du lieu de résidence est favorisée par l’amélioration de voies de communications mais aussi par la recherche d’un meilleur cadre de vie. Ce phénomène a une incidence directe sur l’étalement urbain et sur l’équipement des ménages en voiture.
Compte tenu de la caractéristique de la trame urbaine vendéenne qui est dépourvue de métropole, mais aussi de la répartition des emplois sur une large part du territoire départemental, les transports en commun continuent de tenir une part faible dans les déplacements quotidiens (1,6 % des actifs).
En 2018, 45 % des ménages possèdent deux voitures contre 40,9 % en Pays de la Loire.