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Les nouveaux chiffres de la population légale sont entrés en vigueur le 1er janvier 2021, ils concernent le recensement des habitants au 1er janvier 2018.
Avec 679 991 habitants au recensement de la population 2018, la Vendée est le 3ième département le plus peuplé des Pays de la Loire, après la Loire Atlantique (1 412 502 habitants) et le Maine et Loire (815 883 habitants), et rassemble ainsi près de 18 % des résidents de la région.
La population vendéenne est majoritairement concentrée sur le littoral, le rétro-littoral, la ville centre de La Roche sur Yon et le Nord Est du département. Cette répartition de la population induit des disparités de densité sur le territoire (moins de 40 hab. /km² dans de nombreuses communes du Sud de la Vendée contre plus de 500 hab. /km² pour les Sables d’Olonne, La Roche-sur-Yon ou Saint-Gilles-Croix-de-Vie). La moyenne de densité de population de 101,2 hab.km² en 2018, est nettement inférieure à la moyenne régionale (117,9 hab./ km²) et à la moyenne nationale (119,2 hab./ km²).
A dominante rurale, la Vendée est marquée par un réseau important de communes de petite et moyenne taille, et reste un département sous faible influence urbaine, où seulement 27 % vit dans une ville de plus de 10 000 habitants (7 communes de plus de 10 000 habitants sont recensées en 2018).
Depuis le recensement de 2013, le Département de la Vendée a gagné 24 485 habitants, soit un gain d’un peu moins de 4 900 personnes supplémentaires en moyenne chaque année entre 2013 et 2018.
En 50 ans, la Vendée a gagné environ 259 000 habitants.
Le département connaît une importante croissance démographique et contribue pour 20 % à l'évolution de la population des Pays de la Loire (alors que la population vendéenne représente 18 % de la population).
Toutefois, dans les Pays de la Loire, la Vendée est le département qui connaît le plus fort ralentissement démographique. Entre 2013 et 2018, la population vendéenne a progressé de 0,7%/an contre une progression de 1,2%/an sur la période précédente.
Le département est donc passé de la 6ème place des départements métropolitains à la 14ème place.
Ce ralentissement s'observe pour toutes les intercommunalités, à l'exception de l'agglomération des Sables-d'Olonne où l'évolution démogaphique continue de s'intensifier.
Même si de manière générale, la progression ralentie en Vendée, le département reste toutefois très dynamique, puisqu'il connaît une croissance équivalente à la moyenne régionale et presque deux fois supérieure à la moyennne nationale.
A l'échelle des intercommunalités, celles ayant connu la plus forte progression entre 2013 et 2018 sont les communautés de communes du Pays des Achard (+1,3%/an), de Vie et Boulogne et Challans-Gois Communauté (+1,2%/an).
A l'inverse, les communautés de communes du Pays de Fontenay-Vendée, du Pays de la Châtaigneraie et l'Ile de Noirmoutier ont vu leur population municipale diminuer.
Les communes avec une croissance démographique plus prononcées se situent principalement sur le littoral et le nord du département.
En revanche, on observe sur le sud-est du département de nombreuses communes où le nombre d'habitants a baissé en 5 ans.
Sainte-Foy, suivie de la commune de Maché ont connu les plus importantes progressions démographiques, avec respectivement une hausse de 4,3% par an et de 3,4% par an de leur population.
Ainsi, Sainte-Foy a gagné 441 résidents en 5 ans pour atteindre 2 315 habitants en 2018, tandis que la population de Maché a progressé de 243 personnes et la commune compte désormais 1 564 habitants.
En valeur absolue, les communes gagnant le plus d’habitants entre 2013 et 2018 sont Les Sables-d’Olonne (+ 2 210), La Roche-sur-Yon (+ 2 034) et Challans (+ 1 397).
Sur la même période, les communes Marsais-Sainte-Radégonde, Le Langon et Saint-Hilaire-de-Voust ont perdu plus de 2% de leur population en moyenne par an.
En valeur absolue, les plus fortes baisses de population concernent Fontenay-le-Comte (– 345), Le Langon (– 126) et L’Aiguillon-sur-Mer (– 104).
Population municipale : Personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans-abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensée sur le territoire de la commune.
Population comptée à part : Certaines personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune.
Population totale : Somme de la population municipale et de la population comptée à part de la commune.
Solde naturel : Différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.
Solde migratoire : Différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l'année.
Population DGF (dotation globale de fonctionnement) : Elle comprend la population légale auquel il faut rajouter le nombre de résidences secondaires (1 hab. /résidence secondaire) et de places de caravanes (des aires d’accueil des gens du voyage).