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La biodiversité recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie ainsi que toutes les relations et interactions qui existent entre les organismes vivants eux-mêmes, ainsi qu’entre ces organismes et leurs milieux de vie.
Les services que peuvent apporter les écosystèmes fonctionnels sont multiples : filtration de l’eau et de l’air, régulation de la température, stockage du carbone, pollinisation, réduction des risques d’érosion, apports nutritifs du sol, beauté du paysage, …
La préservation du leurs bons fonctionnements est essentielle pour l’Homme, et est donc devenue un sujet sociétal incontournable.
En terme de diversité d’espèces, la Vendée constitue l’un des départements parmi les plus riches des Pays-de-la-Loire, avec près de 7 468 espèces recensées sur le territoire, dont 658 espèces protégées.
La diversité de son patrimoine s’explique par la multitude de milieux qui fondent le paysage vendéen, au travers des milieux littoraux, des marais et zones humides, des cours d’eau et coteaux, des plaines ouvertes et du bocage historique.
La barge à queue noire (Limosa limosa)
Le pélobate cultripède (Pelobates cultripes)
L’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes)
La Ciste hérissée (Cistus inflatus) est un petit arbuste spécifique au littoral, et réputé disparu en Pays de la Loire. Elle a été redécouverte récemment à Brem-sur-Mer, où une zone de Protection Biotope a été mise en place pour permettre notamment la protection de cette espèce. Elle est aujourd’hui classée en danger d’extinction sur la liste rouge régionale
La barge à queue noire (Limosa limosa) est un grand limicole migrateur. La Vendée porte une forte responsabilité sur cette espèce puisqu’elle regroupe plus de 80% des effectifs nicheurs nationaux, principalement sur le Marais Breton et le marais Poitevin. Cette espèce fait aujourd’hui partie d’un plan de protection national
Le pélobate cultripède (Pelobates cultripes) est un anoure nocturne, présent en milieux dunaires. Espèce attachée plutôt aux milieux terrestres, il utilise les mares essentiellement pour la reproduction. Sa population régresse due notamment à la perte de milieux et l’urbanisation du littoral.
L’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) est extrêmement sensible à la qualité des cours d’eau dans lesquels elle vit, ce qui en fait un bon indicateur de qualité écologique. En Vendée, les dernières stations où cette écrevisse a été observée montrent des populations fragilisées et qui se raréfient, due notamment aux pollutions et matières en suspension.
La biodiversité est un sujet complexe, dont les connaissances sont encore lacunaires et disparates selon les secteurs géographiques et espèces. Cette connaissance est pourtant essentielle pour développer et mettre en place des mesures adaptées pour préserver et restaurer les milieux. De nombreux inventaires naturalistes sont réalisés pour rendre compte des espèces présentes.
On peut citer les programmes d’inventaires ci-dessous
Lancé en 1982, cet inventaire a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.
On distingue :
Les ZNIEFF couvrent 35 % de la surface du département de la Vendée avec 476 ZNIEFF de type I sur 61 829 ha et 348 ZNIEFF de type II sur 234 897 ha.
Définie dans le cadre de la Directive Oiseaux de 1979, cet inventaire recense les sites les plus favorables pour la préservation des espèces d’oiseaux sauvages d’intérêt communautaire ou européen. Ces secteurs identifiés servent de base à la mise en place des Zones de Protection Spéciale (ZPS) du réseau Natura 2000.