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Compte tenu de la trame urbaine vendéenne et d’une répartition relativement homogène de la population, le réseau routier est plébiscité pour les déplacements. Une offre de transport collectif (réseaux ferrés, les infrastructures maritimes et aériennes) vient compléter ce réseau.
De par sa position géographique excentrée en façade atlantique, dépourvue de grande agglomération et d’autoroute, la Vendée est longtemps restée enclavée. Au cours des années 80, le désenclavement de la Vendée est devenu une priorité avec la formalisation du Schéma d’Aménagement de Chemins Départementaux (SACHED) puis des plans routiers 2000, 2010 et actuellement 2020.
Aujourd’hui, pour améliorer la fluidité et la sécurité sur les routes, le Département de la Vendée réalise de nombreux aménagements : 2 X 2 voies et contournements d'agglomérations.
Le réseau routier du département de la Vendée s’étend sur plus de 13 500 km se répartissant en 165 km d’autoroutes gérées par l’Etat, 4 523 km de routes départementales dont 160 km de routes départementales en 2x2 et plus de 9 000 km de voies communales gérées par les municipalités.
Les ouvertures en 2018 :
- 2x2 raccordement Challans
- 2x2Aizenay-La Vie D948
- D6 déviation sud Le Poiré-sur-Vie
- D752 déviation ouest Saint-Michel-Mont-Mercure
Sur le plan national, le trafic connaît une évolution de + 0,2 % par an.
La tendance à la hausse du trafic en Vendée est largement supérieure à la tendance nationale puisqu’elle représente en moyenne une augmentation de + 1,73 % en trafic annuel 2015 et de + 2,11 % en trafic estival depuis 2009.
Afin de favoriser la pratique du covoiturage et proposer une alternative à la voiture individuelle, 115 aires de covoiturage sont labellisées par le Conseil Départemental de la Vendée. Elles sont réparties sur l’ensemble du territoire vendéen. Au total plus de 2 100 places de parking ont été aménagées permettant un accès gratuit toute l’année.
Le site internet dédié à la pratique du covoiturage a enregistré 21 000 visites en 2015, portant le nombre d’inscrits à 8 090 usagers.
Hors agglomération, la compétence transports est assurée par la Région des Pays de la Loire. Elle pilote l’offre des trains express régionaux (TER), des cars régionaux et interurbains. L’exploitation est confiée à la SNCF et à des autocaristes.
L’essentiel du réseau ferré vendéen dessert 18 gares et est formé de 4 lignes :
En 2016, on dénombre plus de 2 176 000 passagers dans les gares vendéennes dont plus de 850 000 en gare de La Roche-sur-Yon.
Le réseau de cars Cap Vendée dessert 6 000 points d’arrêts sur 207 communes du territoire vendéen. Il comprend 15 lignes de cars régulières ainsi que 80 lignes secondaires fonctionnant uniquement pendant les périodes scolaires. Ainsi, 25 000 élèves empruntent chaque jour les cars du réseau, répartis sur 1 200 circuits scolaires.
Le réseau de cars SNCF dessert 25 points d’arrêt répartis sur 7 lignes.
Le territoire compte 2 gares maritimes : L’île d’Yeu et Fromentine.
Deux compagnies assurent le trafic régulier de passagers entre le continent et l’île d’Yeu tout au long de l’année :
En 2016, le trafic de passagers de Fromentine vers Yeu (aller/retour) représente 583 499 personnes transportées avec 427 938 passagers et 9 261 véhicules pour la compagnie Yeu Continent et 155 561 passagers pour la compagnie vendéenne.
Par ailleurs, le trafic de passagers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie vers Yeu (aller/retour) représente 95 836 personnes transportées par la compagnie vendéenne.
La Vendée compte un aérodrome principal aux Ajoncs à La Roche-sur-Yon. Il permet l’accueil d’avions d’environ 70 places. En 2016, l’aérodrome compte 28 000 mouvements d’aéronefs dont 2 200 avions d’affaires.
On dénombre également 5 autres aérodromes majoritairement utilisés par des avions de tourisme ou de loisirs : L’ïle d’Yeu, Talmont-Saint-Hilaire, Montaigu, Fontenay-le-Comte.
La Vendée compte également 1 ligne d’hélicoptère assurant quotidiennement la liaison La Barre-de-Monts – L’ïle d’Yeu toute l’année.