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La Vendée compte aujourd’hui plus de 4 100 sites archéologiques dont 570 font déjà l’objet d’investigations de terrain de plus ou moins grande importance avec une connaissance variable en fonction des périodes et des secteurs.
Certaines périodes comme l’Antiquité et le Moyen Age sont sous documentées de même que certains secteurs, comme le Bocage et l’est du département. L’espace littoral, quant à lui, fait l’objet d’une érosion constante qui menace fortement les sites archéologiques.
Par ailleurs, quelle que soit la forme qu’elle prend, toute fouille doit faire l’objet d’une autorisation délivrée par le Service Régional de l’Archéologie (services de la DRAC) qui en assure également le contrôle. Les données acquises font dans un premier temps l’objet d’un rapport puis, dans un second temps, d’une diffusion auprès de la communauté scientifique et des publics.
Fouilles à Talmont-Saint Hilaire
Soucieux de transmettre le patrimoine vendéen aux générations futures, le Conseil Départemental de la Vendée a souhaité mettre en place une structure performante au service de l’archéologie. C’est dans cette dynamique que les archives du sol ont ouvert leurs portes, aux Lucs-sur-Boulogne, le 1er juillet 1999. Elles ont intégré l’Historial de la Vendée en septembre 2005.
Le but de cette structure, ayant fait l’objet d’un accord entre la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC - Ministère de la Culture) et le Département, est de rassembler, étudier et conserver en un lieu unique, la majorité des collections archéologiques découvertes depuis plus de quarante ans dans le sous-le sol vendéen.
Discipline qui a émergé au début du XVIIIe siècle avec la découverte d’Herculanum et de Pompéi, l’archéologie a petit à petit étendu son domaine d’action à l’ensemble des cinq continents et des périodes chronologiques qu’elle faisait émerger.
La Vendée, comme le reste de la France, s’empare de la connaissance de son passé au XIXe siècle avec les érudits qui constituent, par le biais de la collection, les premiers corpus documentaires, alors centrés sur les objets les plus « voyants » de l’Antiquité et du Moyen Âge. Les fouilles se développent au début du XXe siècle sous la houlette de fortes personnalités et ce sont alors les dolmens qui bénéficient des attentions des premiers archéologues de terrain qui s’attachent à en fouiller les sépultures.
Avec la professionnalisation de la discipline et l’apparition de nouvelles méthodes d’investigation, dans les années d’après-guerre, les recherches reprennent et permettent d’apporter un nouveau regard sur le mégalithisme dont on s’attache désormais à comprendre l’architecture, mais aussi d’autres vestiges comme les enceintes à fossés interrompus avec la « grande fouille » de Champ-Durand à Nieul-sur-l’Autize.
Le développement des grands travaux du territoire a nécessité l’adaptation de la pratique de la fouille archéologique qui répondait jusqu’alors à un objectif de recherche. C’est ainsi qu’a émergé d’abord une archéologie de sauvetage suivie d’une archéologique préventive, en 2001, l’objectif étant de concilier la sauvegarde par l’étude du patrimoine archéologique et aménagement du territoire.